Il était une fois terra madre
Turin.Italie.
Délégation Parisienne d’étudiants géographes en alimentation.
Nous voici parti pour découvrir deux événements en un, réunis pour célébrer l’alimentation de qualité : le Salon International du Gout et Terra Madre, le rassemblement de 5 à 6000 petits producteurs du monde entier et prés de 1000 etudiants universitaires de même envergure internationale.
**La Pensée et la Panse**
Qu’est ce que Slow Food ?
il s’agit d’un mouvement transnational qui cherche à combiner le plaisir de manger avec un profond sens de responsabilité à l’égard de l’envirronenment et du monde de la production agricole.
Car on ne peut pas se dire gastronome sans être sensible à l’environnement ; protection des cuisines locales , des races animales…
Terra Madre et Slow Food veulent mettre fin à une choregraphie de l’absurde dans laquelle la nourriture finit par s’entremêler les pieds au risque de ne plus se relever et de perdre de son originalité, de sa variété, de sa saveur au profit d’une « bouffe » frelatée et polluée, d’une uniformité sans bel avenir.
**La Diet-Ethique**
« Bon, propre et juste » voilà le slogan de la croisade lancée par Carlo Petrini, grand manitou de l’événement, et l’accent mis dés notre arrivée à Turin sur une expression qui semble habiter chacun des protagonistes de Terra Madre, qu’il s’agisse du petit producteur Papou ou du maître de conference sur l’avenir des communautées paysannes.
Une large plate forme de reflexion etait donc mise en place…qu’allait elle donc pouvoir apporter ??
Pour les reponses chacun y va de sa pêche miraculeuse ou rentre bredouille et insastisfait.
Difficile de trouver un peu de pertinence dans ce qui semble être un joyeux « bordel organisé » aux allures de vendredi soir dans un centre comercial.
Pourtant l’idée forte est bien là !
Le terme de nourriture est un terme porteur de sens magnifiques, au delà de celui lié à la matiére nutritive, il posséde des resonnances symboliques et poétiques « mondes de saveurs subtiles qui rejouissent l’âme et le corps ».
Aussi il nous faut apprécier cette richesse de terroir, cette conscience d’agriculteurs, de paysans décidés à se lier pour une agriculture responsable afin de se premunir d’une périlleuse poursuite de pratiques qui pourraient les conduire à leur disparition !
Aux actes citoyens !!
J.L